Premier essai cet été d’un concept de turbo
réacteur a bois. Un turbo de BMW 528 est
monté sur un fut métallique supposé étanche. Le compresseur injecte de l’air
froid au fond du fut.
L’air remonte, passe a
travers un échangeur (tas de pousolane) puis le bois
en combustion (sur une grille). L’air ainsi réchauffé actionne l’étage de
sortie du turbo.
Une pompe d’assistance de direction (peugeot 305) fait circuler de l’huile 15W40 a travers le turbo puis dans un vase d’expansion.
Un aspirateur en soufflante est utilisé pour
lancer le turbo. Le turbo a atteind
20-30000 tr/min est sifflé comme une bonne turbine mais nous n’avons pas
atteint le seuil critique d’auto entretien de la combustion.
L’idée est simple mais nous avons rencontré
quelque problèmes, en vrac :
- Le turbo est beaucoup trop gros, il est prévu pour brasser autour
de 200litres d’air par seconde, que nous n’arrivons pas a rechauffer suffisament ( autour de 600Deg idealement
a l’entree turbine)
- Le fut n’est pas étanche et de toute façon n’aurait pas résisté a la pression du réacteur en fonctionnement (autour de
1 bar de différentiel)
- Les soudures sur le fut (tole de 3mm)
sont cauchemardesques
- Le fut agit comme un échangeur extrêmement efficace et réchauffe
considérablement l’atmosphère , et donc
logiquement refroidit les gaz que nous voudrions le plus chaud possible a
l’entrée de la turbine. La température a coté de l’engin en fonctionnement
est proprement intenable.
- L’air frais injecté par le compresseur n’est pas assez diffusé et
l’inspection du combustible âpres 30min de fonctionnement prouve que seul une petite partie du bois brule rellement, le reste fait du charbon de bois, typique
d’une combustion en oxygène pauvre.
- Notre système de lubrification n’est pas au point.
- L’aspirateur utilisé en soufflante pour lancer le turbo ne fournit
certainement pas le débit suffisant. Il va falloir investir dans un
compresseur digne de ce nom.
-
L’été
prochain c’est promis on recommence mais avec
- Un combusteur en tôle épaisse et muni
d’une isolation
- Un turbo beaucoup plus petit
- Un compresseur pour le lancement
- un mano sur l’étage de compression pour
avoir une idée de ce que l’on fait.
Il reste de beaux souvenirs, des oreilles qui
sifflent et une merdouille de plus dans le garage.
A bientôt.